À propos
Situé au coeur de l'arrondissement historique de Ville de Saint-Georges, le centre culturel Marie-Fitzbach rassemble en ses murs divers organismes dédiés à la culture et au patrimoine tels : la bibliothèque municipale, le Centre d'art et d'exposition, Artistes et artisans de Beauce, la Société historique Sartigan ainsi que la Société de généalogie de Beauce.
L’acronyme CCMF représente la signature visuelle distinctive du Centre culturel Marie-Fitzbach.
Ces quatre lettres interreliées évoquent le maillage des arts, des lettres, du patrimoine et de la culture en général offerts sous un même toit.
La disposition des lettres rappelle les quatre niveaux du bâtiment.
Le design classique et intemporel du logo traduit tout l’héritage historique encore bien présent aujourd’hui.
Une culture présente et dynamique
Politique culturelle
La politique culturelle est un outil essentiel au développement culturel de la Ville ainsi qu’un moyen de contribuer à sa vitalité, en stimulant et développant l’intérêt de tous pour les arts, le patrimoine et la connaissance. De plus, elle est une référence pour la population, un guide pour les élus municipaux afin de prendre les meilleures décisions et pour répondre efficacement aux besoins culturels et patrimoniaux des gens d’ici.
Plan d'action
Le plan d’action se veut l’instrument permettant la mise en oeuvre de la politique culturelle. Il détermine les actions et les mesures pour chaque champ d’intervention, les objectifs, les responsables, les ressources budgétaires et les échéanciers. Le conseil municipal l’adopte sur une base triennale, suite aux recommandations du comité arts et culture.
Un peu d'histoire
Les bâtiments
Le premier couvent
1880-1881
Construction de l’édifice.
1881
Arrivée des sœurs du Bon-Pasteur, congrégation fondée par Marie-Josephte Fitzbach (1806-1885). Elles enseignent aux filles et garçons.
1882
Construction du Petit collège des garçons à gauche du couvent.
1884
Des brevets d’enseignement sont dorénavant décernés.
1900
Agrandissement et rehaussement de l’aile droite.
1912
Affiliation à l’Université Laval et obtention du titre d’École ménagère locale.
1923
Incendie majeur.
Le bâtiment actuel
1923
Construction de l’édifice actuel de style fonctionnaliste, selon les plans de Philippe Angers. La devise des Sœurs du Bon-Pasteur est inscrite au-dessus de l’entrée principale : « Trahe nos Virgo Immaculata », qui signifie « Attirez-nous à vous, Vierge Immaculée ».
1929
Obtention du titre d’École ménagère régionale.
1952
L’École ménagère devient l’Institut familial.
1963
La commission scolaire y loue des locaux pendant quelques années.
1994
Acquisition du bâtiment par la Ville de Saint-Georges.
L’annexe demeure la propriété des Sœurs du Bon-Pasteur.
10 septembre 1995
Ouverture officielle de la bibliothèque municipale à l’intérieur du nouveau centre culturel Marie-Fitzbach.
La résidence Bon-Pasteur
1943
Construction d’une annexe en blocs de béton derrière le couvent, selon les plans de Pierre Lévesque, pour loger les jeunes ouvrières de la filature Dionne venues de la campagne.
1945
La Résidence Bon-Pasteur accueille ses premières résidentes : travailleuses et dames retraitées.
1947
Après la grève de la « Dionne » et le départ d’une majorité de Polonaises, de plus en plus de femmes retraitées viennent demeurer au Bon-Pasteur. Au fil des ans, les religieuses reçoivent aussi les dames qui ont besoin de soins. Beaucoup plus tard, des hommes sont également admis au foyer.
2004
Fermeture du Foyer.
2010
Les Sœurs du Bon-Pasteur quittent Saint-Georges. La Ville acquiert alors la Résidence.
2014-2015
Démolition.
Marie-Josephte Fitzbach
16 octobre 1806
Naissance de Marie-Josephte Fitzbach à Saint-Vallier de Bellechasse.
Elle est la fille de Charles Fitzbach et de Geneviève Nadeau.
1828
Mariage avec François-Xavier Roy.
Trois filles naissent de cette union : Séraphine, Célina et Clorinde.
1833
Mort de son époux.
Devenue veuve, elle pourvoit aux besoins de ses filles et à leur éducation.
1850
Ouverture à Québec de l’Asile Sainte-Madeleine, refuge pour les ex-détenues et les femmes en situation de détresse.
1851
Ouverture d’une école pour les enfants pauvres du quartier Saint-Louis.
1856
Elle prononce ses vœux de religion et devient la fondatrice des Servantes du Coeur Immaculé de Marie, dites Sœurs du Bon-Pasteur de Québec. Elle reçoit alors le nom de Mère Marie-du-Sacré-Coeur. Les fondations de maisons se multiplient.
1881
Le couvent de Saint-Georges ouvre ses portes.
1er septembre 1885
Marie-Josephte entre dans son éternité, laissant à sa Congrégation de poursuivre son œuvre de miséricorde, d’amour et de bonté.
28 juin 2012
Marie-Josephte Fitzbach est déclarée Vénérable par le pape Benoit XVI.
Statue équestre de Saint-Georges terrassant le dragon
C’est en 1908 que la fabrique de Saint-Georges-Ouest prend la décision de faire ériger un monument en l’honneur du saint patron de la paroisse.
En 1909, à l’âge de 63 ans, Louis Jobin, sculpteur de renom réalise la statue équestre de Saint-Georges terrassant le dragon, symbolique de la victoire du bien sur le mal. D’une hauteur de près de 2 mètres et pesant un peu plus d’une tonne, la sculpture est formée de bois recouvert de cuivre. Elle est livrée à Saint-Georges par train et ensuite tirée par des chevaux jusqu’à la grande place située devant la façade de l’église. Sa bénédiction a lieu l’année suivante en même temps que le premier pont de fer.
En 1968, la sculpture est recouverte de feuilles d’or par le peintre Hugues Ferland de Sainte-Marie.
Afin d’enlever les traces d’oxydation sur sa surface, l’œuvre a dû être restaurée par le ministère des Affaires culturelles du Québec en 1985.
En 1986, elle est classée monument historique.
En 1987, au retour de sa restauration, elle est remisée dans la sacristie de l’église de Saint-Georges. Malheureusement, un incendie endommage une partie de la sculpture nécessitant une autre restauration. La même année, une réplique en fibre de verre est installée sur le socle de l’emplacement original.
En 1995, alors que l’ancien couvent des sœurs du Bon-Pasteur subit d’importantes rénovations pour devenir le futur Centre culturel Marie-Fitzbach, la statue est fièrement érigée au 2e niveau du centre culturel, d’où elle trône toujours aujourd’hui.
La légende de saint Georges
Georges est un saint totalement légendaire, dont l’existence est mise en doute dès le Ve siècle. Né en Orient, son culte est toujours resté vivace en Grèce et en Russie. Les croisades contribuèrent à le diffuser en Occident, où Georges devint un des saints patrons de Gênes, Venise et Barcelone, puis celui de l’ordre Teutonique et le saint national de l’Angleterre (il remplace dans ce rôle Édouard le Confesseur). En outre, saint Georges est, dans toute la chrétienté, le patron des chevaliers.
Né en Cappadoce de parents chrétiens, Georges, officier dans l’armée romaine, traverse un jour une ville terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l’aide du Christ, il finit par triompher. La princesse est délivrée et, selon certaines versions, dont celle de la Légende dorée, le dragon, seulement blessé, lui reste désormais attaché comme un chien fidèle.
Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l’empereur Dioclétien. Il subit en Palestine un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices (brûlé, ébouillanté, broyé sous une roue, etc.), il survit miraculeusement et finit par être décapité.
On le célèbre le 23 avril.
Attributs : Bannière blanche à croix rouge. Dragon. Lance brisée.
Bibliographie : [Gaston Duchet-Suchaux, Michel Pastoureau, La Bible et les saints, guide iconographique, Flammarion, 1994]
Le grand Saint-Georges réalisé en 1912 par le sculpteur Louis Jobin et a été classé au nombre des reliques historiques par la Société Antiquaire de Québec.
Représentation
Personnifiant l’idéal chevaleresque, saint Georges est représenté à cheval (souvent sur un cheval blanc), en armure, portant un écu et une bannière d’argent à la croix de gueules. Cette bannière blanche à croix rouge, qui fut celle des croisés, devient le drapeau national de l’Angleterre.
Le combat de Georges contre le dragon est un sujet très souvent représenté, surtout à partir du XIIIe siècle. Il symbolise la victoire de la Foi sur le Mal. Georges tient une lance (plus rarement une épée) et terrasse le monstre, tandis que la princesse prie, au second plan. La scène se passe à l’abri des murs d’une ville, parfois au bord de la mer.
La passion de saint Georges a également donné lieu à une iconographie importante. La scène la plus fréquente est le supplice de la roue hérissée de lames de fer.